Mar 25, 2013 | CROYANCES DES MORMONS
par Michael Ulrich
Cet article a été élaboré à partir d’un discours que j’ai prononcé lors d’une réunion de Sainte-Cène ; je souhaite collecter ici quelques réflexions sur l’œuvre pour les morts.
Introduction
Lorsque le Seigneur délivra Israël de la servitude en Égypte, il lui donna aussi des commandements et des lois pour l’aider à se rapprocher de Lui, pour se souvenir de Son amour et se dépouiller de leur égoïsme. Parmi ces lois, figure ce que nous appelons les Dix Commandements, ou encore le Décalogue.
Parmi ces dix commandements, un seul a été accompagné d’une promesse pour ceux qui décident d’y obéir : « Honore ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne ». [1]
Il y a certainement beaucoup de raisons qui devraient nous pousser à honorer nos parents, quelque soit notre religion, ou notre absence de religion. Nos parents ont vécu depuis plus longtemps et en tant que tel ont plus d’expérience. En hébreu, la racine qui signifie « honorer » se dit « kavod » et elle a également le sens de « donner du poids » : donner du poids aux enseignements, aux leçons, aux conseils de nos aînés.
Il y a sans doute encore d’autres raisons, mais j’aimerai dans cet article me focaliser sur une raison bien particulière. En hébreu, les termes père (« av ») et mère (« em ») ne désignent pas seulement le père et la mère d’un homme mais également tout ancêtre de sexe respectivement masculin et féminin, ses pères et ses mères au sens large. En gardant ce sens à l’esprit, j’ai été frappé par la ressemblance entre ce passage d’écriture et un autre que nous trouvons dans Malachie 4 :5-6 : (suite…)
Mar 25, 2013 | CROYANCES DES MORMONS
La première communion est le troisième des sept sacrements de l’Église catholique. Les enfants âgés de sept ou huit ans y prennent la sainte Eucharistie pour la première fois, le pain (ou l’hostie) et le vin, littéralement considérés comme le corps et le sang de Jésus-Christ. Ce rite de passage à l’âge adulte est sacré pour eux et toute la famille se rassemble pour soutenir l’enfant. On lui offre des cadeaux en rapport avec la religion, il porte des vêtements spéciaux et c’est un moment où la foi est célébrée.
Pour les Mormons, les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, le huitième anniversaire d’un enfant marque une étape très spéciale de sa vie. Les Mormons ne croient pas en la souillure du «péché originel», car le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ l’a emporté avec lui. Les nourrissons sont innocents aux yeux de Dieu. S’ils meurent durant leur prime enfance, du fait de leur innocence, ils sont sauvés et exaltés. Ils n’ont pas besoin du baptême, jusqu’à ce qu’ils atteignent «l’âge de la responsabilité», que le Seigneur a fixé à l’âge de huit ans. À cet âge, tous les enfants normaux peuvent discerner entre le bien et le mal et comprendre le processus du repentir. C’est pourquoi, dans le Mormonisme, les enfants sont baptisés par immersion à l’âge de huit ans.
Les nombreuses traditions accompagnant cet événement sont quasiment identiques à celles que l’on peut trouver dans le Catholicisme. Tout d’abord, on enseigne à l’enfant en quoi consiste le choix qu’il va faire. Sa famille et ses amis se réunissent pour assister au baptême et à la confirmation (le don du Saint-Esprit par l’imposition des mains), et cette cérémonie peut être suivie d’un repas au domicile d’un membre de la famille pour célébrer l’événement. Au moment du baptême, aussi bien l’enfant que la personne (le détenteur de Prêtrise) qui accomplit le baptême portent des vêtements entièrement blancs. Avant et après le baptême, les deux portent leurs vêtements du dimanche. La famille et les amis peuvent offrir des cadeaux en lien avec l’événement. Beaucoup d’enfants reçoivent des Écritures en cadeau après leur baptême. (suite…)
Mar 25, 2013 | CROYANCES DES MORMONS
Le sixième Article de Foi de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours déclare :
« Nous croyons en la même organisation qui existait dans l’Église primitive, savoir : apôtres, prophètes, pasteurs, docteurs, évangélistes, etc. »
C’est en comprenant cela que les Saints des Derniers Jours croient et témoignent que l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est la véritable Église du Seigneur sur la terre aujourd’hui, que le Seigneur Jésus-Christ est à la tête de cette Eglise et que l’Eglise est « édifié[e] sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Ephésiens 2:20).
Dans le Livre de Mormon (Un autre témoignage de Jésus-Christ), Jacob, l’un des frères cadets de Néphi, l’un des prophètes d’autrefois, parle des Juifs qui ont rejeté la «pierre angulaire». Dans Jacob 4:15-17, on trouve ceci :
Et maintenant, moi, Jacob, je suis poussé par l’Esprit à prophétiser; car je vois, par l’inspiration de l’Esprit qui est en moi, que, parce qu’ils trébuchent, les Juifs rejetteront la pierre sur laquelle ils auraient pu bâtir et avoir une fondation sûre. Mais voici, selon les Écritures, cette pierre deviendra la grande, et la dernière, et la seule fondation sûre sur laquelle les Juifs peuvent bâtir. Et maintenant, mes bien-aimés, comment est-il possible que ceux-ci, après avoir rejeté la fondation sûre, puissent jamais bâtir sur elle, afin qu’elle devienne la principale de leur angle?
En parlant de son autorité comme étant la «pierre angulaire», le Maître a adressé ces paroles à ses disciples, tel que nous le mentionne la Bible dans Matthieu 21:42-44 :
Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle; C’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux? C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. (suite…)
Déc 21, 2012 | CROYANCES DES MORMONS
La construction d’un nouveau temple mormon, près de Paris, a été annoncée. Lorsqu’il prendra forme, sa beauté et sa majesté deviendront apparentes. Ceux qui décideront d’assister aux portes ouvertes du temple, avant sa dédicace en tant que Maison de Dieu, pourront y ressentir l’esprit de Dieu. Ils remarqueront également la qualité et le soin apportés à sa construction, à sa conception et à sa décoration. Ils seront surpris d’apprendre qu’aucune dette n’est contractée pour la construction d’un temple mormon.
Les temples mormons – d’ici fin 2012, il y en aura 140 en activité à travers le monde et d’autres sont en cours de construction – sont construits et entretenus grâce au financement donné par les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, parfois appelée à tort l’«Église mormone». Il y a un «fonds» spécialement prévu pour les temples et pour lequel les Saints des Derniers Jours peuvent faire des dons, mais la plus grande partie de l’argent nécessaire à la construction d’un temple provient de la «dîme».
Une «dîme» signifie un dixième, et les Mormons payent un dixième de leurs revenus à l’Église de Jésus-Christ. Les dîmes sont payées de manière confidentielle, de sorte que personne d’autre dans une congrégation, à part les dirigeants, ne connaisse le montant de l’offrande que paie un autre membre. Le payement de la dîme n’est jamais un réel sacrifice, car le Seigneur bénit ceux qui gardent cette loi de façons si miraculeuses, que le payeur de dîme complète s’en sort toujours avec ses finances. Les personnes qui ont le sentiment de ne pas pouvoir se permettre de payer la dîme ne comprennent pas cela et elles devraient mettre ce commandement à l’épreuve et voir si le Seigneur n’ouvrira pas les écluses des cieux et ne répandra pas la bénédiction en abondance sur eux (Malachie 3).
La dîme des Saints sert à beaucoup plus qu’à simplement payer pour la construction des temples, leur entretien et leur exploitation. L’Église de Jésus-Christ est la même partout dans le monde. Vous pouvez assister à une classe de Doctrine de l’Évangile pendant l’École du Dimanche à New York, un dimanche, et assister à la leçon suivante prévue pour le dimanche suivant, à Nairobi. La dîme sert à financer la publication et la diffusion de tous les manuels et matériel utilisés par les Mormons dans le monde entier. (suite…)
Oct 19, 2012 | CROYANCES DES MORMONS
Les philosophes ont débattu de la question : « Qu’est-ce que la vérité? » à travers les âges et nombreux sont ceux qui continuent à débattre de cette question aujourd’hui. Si vous n’avez pas la foi, alors il est facile de dire qu’il n’y a pas de vérité absolue et que, même s’il y en avait une, vous diriez qu’il n’y a aucun moyen de savoir ce qu’est la vérité absolue. Certains scientifiques prétendent que la science est la seule vérité absolue, mais tout bon scientifique sait que plus on s’immerge dans quelque chose, moins cette chose devient concrète. Nous connaissons les lois de la physique qui régissent notre monde, mais lorsqu’on s’intéresse à l’échelle microscopique ou au niveau universel (par exemple, les trous noirs), ces lois que nous avions si soigneusement découvertes et méticuleusement compilées ne tiennent plus la route.
Je crois qu’il y a une vérité absolue et éternelle. Je crois que Dieu connaît cette vérité absolue et qu’il nous a donné des lois (les commandements) à suivre qui nous aident à respecter ce vérité, même si nous n’arrivons parfois pas à comprendre tout ce qui constitue cette vérité.
En tant que membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (Église souvent appelée à tort l’ »Église mormone »), je crois que Dieu a un plan pour chacun de Ses enfants, qui s’étend bien au-delà de cette vie temporelle. Je crois que Dieu a créé chacun de nous, Ses enfants, en tant qu’esprit avant qu’il n’ait créé ce monde pour nous, où nous venons acquérir de l’expérience et apprendre à choisir entre le bien et le mal. C’est ma conviction personnelle que non seulement Dieu est la vérité absolue, mais qu’Il est également lié par celle-ci. Cependant, Sa compréhension des lois éternelles va bien au-delà de notre compréhension actuelle. Il peut de toute évidence altérer et rompre les lois que nous comprenons, parce qu’Il a une connaissance approfondie des lois qui régissent ces lois.
Ce que Dieu nous donne, dans cette vie, est ce qu’il nous faut apprendre pour traverser cette étape de notre existence. Il nous donne des commandements et les conséquences qui les accompagnent lorsque nous les gardons ou ne les respectons pas. Ainsi, à un niveau beaucoup plus petit, nous apprenons ce qu’est la vérité absolue par l’expérience. Nous apprenons à choisir entre le bien et le mal, à accepter et à suivre ou à rejeter la vérité absolue, mais les conséquences de nos actes nous enseignent que les résultats sont prévisibles et absolus, voire même, parfois immédiats. (suite…)
Oct 19, 2012 | CROYANCES DES MORMONS
par Terrie
Cela me rend toujours triste lorsque j’entends les enfants dirent qu’ils n’ont pas de père ou de mère, parce que l’un de leur parent est décédé. Bien évidemment, ils ont un père et une mère. Dieu leur a donné ces parents pour qu’ils puissent former une famille, tous ensembles. Je trouve que, de toutes les grandes vérités éternelles qui ont pour la plupart été perdus au cours des siècles, il est très triste que celle-ci ait été perdue. Mon lien avec les membres décédés de ma famille est toujours fort.
En tant que membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (souvent appelée à tort l’ «Église mormone»), je crois que la plupart des gens savent, dans leur cœur, que Dieu a voulu que les familles soient ensemble pour toujours. Lors de funérailles, nous entendons souvent les gens parler de la façon dont la personne décédée est à nouveau avec son mari ou rassurer ceux qui portent le deuil que l’on va tous se revoir au Paradis. Dieu a déposée dans nos cœurs la connaissance que les familles sont destinées à être ensemble pour toujours.
L’un des premiers actes de Dieu a été de créer des familles. Il a dit très clairement à Adam que sa femme devait être une priorité pour lui dans sa vie. Dieu a voulu que les familles jouent un rôle déterminant dans la structure du monde et il a donné aux parents un amour puissant pour leurs enfants. Pourquoi quelqu’un qui croit que le Ciel est un endroit merveilleux et joyeux puisse croire qu’il appréciera se retrouver là sans sa famille? Est-ce que notre première mission, une fois au Ciel, devrait être de stopper notre amour pour notre conjoint et pour nos enfants et de subir un divorce? Bien sûr que non. Si le Paradis a tout ce qu’il faut pour me rendre heureuse, il doit me permettre de continuer à faire partie de ma famille lorsque j’y serai. Nos cœurs le savent parce que Dieu a mis cette connaissance dans nos cœurs. Je le savais bien avant d’avoir entendu parler du Mormonisme (L’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours) pour la première fois et j’ai même écrit une histoire là-dessus, à l’école, lorsque j’étais enfant.
Mes parents sont tous les deux décédés. Je les ai pleuré, bien évidemment, et ils me manquent toujours ainsi que ce que leur présence sur terre représentait pour moi. Je garde avec moi les leçons qu’ils m’ont apprises. Je suis rassurée, cependant, de savoir qu’ils sont au Ciel, et qu’ils attendent que je les rejoigne un jour. Je sais cela grâce à la doctrine mormone. Un jour, les longues et complexes conversations sur les livres et l’Histoire qu’ils aimaient avoir avec moi vont reprendre, non parmi des personnes qui se souviendront vaguement d’avoir pris soin les unes des autres autrefois, mais en tant que famille. La famille est un concept déjà instauré dans nos cœurs et ce qui se trouve dans nos cœurs et dans nos esprits demeurera en nous lorsque nous mourrons.
Quelle est ma relation avec mes parents décédés aujourd’hui? Avant la mort de ma mère, je vivais de l’autre côté du pays. Elle avait eu un AVC et ne pouvait plus parler, ni vraiment communiquer directement avec moi. Aujourd’hui, elle ne peut pas, non plus, communiquer directement avec moi mais cela ne la rend pas moins ma mère que lorsqu’elle était sur Terre. Lorsque le moment viendra, nous serons à nouveau ensemble, les effets de son attaque auront disparu, et nous reprendrons là où nous nous sommes quittées – mais dans un endroit plus heureux. (suite…)