Former une famille éternelle

Former une famille éternelle

Article publié sur lds.net

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Elever des enfants signifie les aider à grandir pour qu’ils deviennent plus tard un membre accepté et utile de la société. Lorsque les mormons (les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours) parlent de former une famille éternelle, ils parlent d’une famille qui a accompli des ordonnances de scellement éternel et qui continue d’être fidèle au Christ. Les mormons croient que les relations familiales peuvent durer éternellement, pas seulement pendant cette vie mortelle. Les membres de la famille qui acceptent l’expiation de Jésus-Christ et de suivre son exemple peuvent vivre ensemble pour toujours grâce aux ordonnances sacrées accomplies dans la maison de Dieu, ses saints temples.

Comme il est écrit dans le  Nouveau Testament, Jésus a donné à Pierre le pouvoir de sceller des choses sur la terre et dans les cieux (Matthieu 16:19). Ce pouvoir de scellement est uniquement donné aux prophètes qui sont à la tête de leur dispensation, tout comme Pierre était à la tête de l’Eglise après la résurrection du Christ. Ce pouvoir a été perdu lorsque les premiers apôtres ont été tués, mais il a été rétabli dans les derniers temps par Pierre, une fois ressuscité, et par Élie qu’ils ont conféré à Joseph Smith, le premier prophète de cette dernière dispensation avant la venue du Christ. Les mormons croient que c’est là le pouvoir de scellement qui peut unir les familles pour toujours.

Dans l’église rétablie de Dieu, nous croyons que le mariage et la famille sont l’unité sociale la plus importante aujourd’hui et dans l’éternité. Dieu veut que nous fassions tout ce que nous pouvons maintenant pour nous préparer à vivre avec notre famille pour toujours. Si nous fondons notre couple et notre famille sur les principes du Christ, qui incluent la foi, la prière, le repentir, le pardon, le respect, l’amour, la compassion, le travail et les divertissements saints, notre foyer peut être un lieu de refuge, de paix et de joie immense.

Nous ne devons pas nous décourager. Quels que soient nos efforts, notre couple et notre foyer ne seront jamais parfaits. Cela fait partie du processus de croissance que nous avons été envoyés expérimenter pendant la mortalité. Dieu veut que nous apprenions à être patient et à aimer au sein de notre propre foyer, en compagnie des gens avec lesquels nous sommes le plus proche – c’est là que c’est le plus difficile, mais c’est aussi là que nous pouvons grandir le plus. Nous devenons plus comme le Christ en servant les membres de notre propre famille. En les servant, nous devenons plus comme Dieu.

Tout comme certaines des plus grandes joies dans la vie peuvent venir de nos moments en famille, la perte d’un membre bien-aimée de notre famille peut être la source d’une profonde tristesse. La mort ne doit pas être la fin de nos relations avec nos êtres chers. Le Seigneur a révélé au prophète Joseph Smith que la « même sociabilité qui existe parmi nous ici existera parmi nous là-bas (dans l’éternité) « , mais elle sera accompagnée de gloire éternelle. (Doctrine et Alliances 130: 2)

La création de la terre a donné un endroit aux familles pour qu’elles puissent vivre ensemble. Cela faisait partie du plan de notre Père céleste qu’Adam et Eve soient unis éternellement avec tous leurs enfants. L’expiation permet aux familles d’être ensemble pour toujours et nous donne un moyen de nous repentir et de devenir suffisamment pur pour entrer en présence de Dieu.

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Au début de l’année 1984, mon père, que j’aimais tendrement, m’a expliqué ce qu’il voulait faire plus tard cette année-là. Mais il a eu une attaque et il est décédé d’une insuffisance cardiaque en octobre. La tristesse a rempli ma vie et ma foi bouddhiste ne m’a apporté aucun réconfort. Les missionnaires mormons venaient d’entrer dans ma vie et je crois qu’ils m’ont sauvé la vie. Le Livre de Mormon, avec ses belles descriptions de la résurrection et du salut, a été ma seule source de réconfort. Je parcourais ses pages et méditais sur la vie et mon existence toute entière.

En étant membre de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, j’ai appris comment enseigner à mes enfants à aimer le Sauveur et à vouloir Le servir; j’ai appris à prier et à enseigner à mes enfants à prier; j’ai appris à étudier les Écritures en famille;  à faire la soirée familiale le lundi soir sans distractions; à aider mes enfants à comprendre l’importance du service missionnaire et à accomplir des alliances au temple; à les envoyer à l’université, dans des écoles où les principes de l’Evangile sont enseignées et respectées.

En 1991, je suis allée au temple de Salt Lake Temple pour faire mes propres dotations et pour faire l’oeuvre du temple pour mon père et quelques-uns de mes ancêtres. Après avoir fait les ordonnances du temple pour nous-mêmes, nous pouvons rassembler les éléments de notre histoire familiale et accomplir les ordonnances du temple pour nos ancêtres décédés pour que nous soyons scellés à eux.

Je sais que nous sommes responsables de notre propre bien être spirituel et temporel. Nous avons la bénédiction de pouvoir choisir par nous-mêmes, ce que les mormons appellent le « libre arbitre », nous avons le privilège et le devoir de choisir notre propre parcours, résoudre nos propres problèmes et nous efforcer d’être plus autonomes. Cependant, nous faisons cela avec l’aide de la révélation et de l’inspiration de Dieu, grâce à la compagnie constante du Saint-Esprit.

Je sais que grâce à l’Évangile de Jésus-Christ et qu’en gardant les commandements de Dieu et les alliances que nous faisons avec Lui, nous pouvons tous faire de notre foyer un coin des cieux, tout en nous préparant nous et nos enfants à retourner en présence de Dieu.

 

Ressources supplémentaires :

Fortifier les familles

Rencontrer les missionnaires

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6 façons d’améliorer votre expérience du temple

6 façons d’améliorer votre expérience du temple

Article publié sur LDSLiving.com

 Ayez toujours le temple en vue

Il y a quelques semaines en arrière, j’ai eu une expérience du temple assez médiocre. J’étais stressée par tout ce que j’avais sur ma liste de « choses à faire », et j’avais un vilain mal de tête, donc inutile de dire qu’au moment où je suis entrée, je me sentais lessivée. Je tambourinais des doigts avec impatience sur mon accoudoir, et lorsque la session s’est terminée, j’ai filé aussi vite que possible. Ce n’est que jusqu’à ce que j’arrive dans ma voiture et que je commence le trajet de retour chez moi que le remords s’est installé et que je me suis rendue compte que j’avais spirituellement perdu mon temps en faisant ce voyage.

J’essaye d’aller au temple chaque semaine, mais de temps à autre, il y a eu des fois où mon moment là-bas m’a semblé sans éclat. Je me suis rendue compte que d’aller au temple c’est un peu comme de jeûner, dans le fait que de se retrouver là-bas et de se sentir impliqué requiert de nous que nous fassions certains sacrifices. Au lieu de renoncer à de la nourriture, nous renonçons à notre temps, ce qui peut parfois être difficile. Tout comme le jeûne, aller au temple peut être moins gratifiant lorsque nous avons la mauvaise attitude par rapport à cela. En revanche, aller au temple peut être une expérience édifiante qui bénit à la fois la personne qui fait les ordonnances et la personne pour laquelle ces ordonnances sont accomplies.

Afin de vraiment apprécier l’esprit du temple ainsi que les alliances que nous y faisons, nous devons y aller en étant préparés et, pendant que nous sommes à l’intérieur, être plus impliqués dans cette expérience. Avec un plus grand effort de notre part, nos instants au temple peuvent davantage représenter une source d’inspiration, de façon plus consistante. Voilà certaines choses que vous pouvez faire pour améliorer votre expérience du temple.

  1. Eliminer autant de choses que possible de votre horaire avant d’y aller. 

Bien que beaucoup d’entre nous essaient de faire du temple une priorité, parfois, il se peut que nous allions au temple à la dernière minute, l’incluant rapidement dans notre horaire déjà bien chargé, comme si c’était simplement une tâche à accomplir au lieu d’une chance de nous consacrer au Seigneur. Pris en sandwich entre tout ce que nous devons accomplir, notre moment au temple peut être effectué avec trop de hâte, et il arrive que nous soyons trop distraits lorsque nous sommes à l’intérieur.

L’une des choses qui m’aident à mieux me concentrer dans le temple, c’est de terminer autant de courses que possible avant d’y aller, même si cela repousse mon occasion d’aller au temple à la fin de la journée. Sans le poids de tout ce que je dois faire dans mon esprit, je peux vraiment mettre le Seigneur en priorité pendant que je suis dans Sa maison.

Parfois, aller au temple pendant une journée très occupée est vraiment la seule façon de nous y rendre. Si c’est le cas, nous devrions décider consciemment de laisser nos listes mentales de « choses à faire » à l’extérieur, de manière à avoir une expérience plus focalisée et plus gratifiante lorsque nous sommes à l’intérieur.

  1. Prenez le nom d’un membre de votre famille. 

Une fois, mon professeur d’institut m’a dit que d’aller au temple sans prendre le nom de notre propre famille est un peu comme de se faire baptiser sans être confirmé par la suite. Notre expérience sera toujours bonne, mais il manquera un élément-clé qui la complète vraiment. Ce commentaire est resté bien ancré dans mon esprit et j’ai découvert qu’il était vrai pour ma propre expérience du temple.

Demandez à votre famille s’ils n’ont pas des noms que vous pourriez prendre, ou apprenez à en trouver un vous-même sur familysearch.org. Apporter un nom de sa famille, en particulier celui que j’ai trouvé moi-même, me donne une prise en considération et un sentiment accru de l’Esprit d’Elie. Cela rend vraiment plus personnel chaque ordonnance, lorsque je me rends compte que je relie des membres de ma famille entre eux pour l’éternité. Cela m’aide aussi à me souvenir de la «raison d’être» du temple.

Apporter le nom des membres de ma famille a changé mon expérience du temple, et je sais qu’il en ira de même pour vous. Vous ressentirez un amour plus grand pour votre propre famille, une reconnaissance plus grande pour le plan de salut et pour votre rôle dans ce celui-ci.

  1. Priez à l’avance, en ayant un but. 

Il est tellement logique de prier avant d’aller au temple, mais souvent nous ne pensons même pas à le faire. La vérité c’est que sans la prière, notre expérience du temple peut ne pas avoir beaucoup de sens, et le sens est un élément-clé de la réalisation de soi.

Avant d’aller au temple, priez pour que la personne pour laquelle vous accomplissez les ordonnances accepte le travail que vous faites pour elle. Il est facile d’oublier que même si nous faisons ces ordonnances par procuration pour d’autres personnes, elles ont toujours le libre arbitre de refuser ces ordonnances. Dites à notre Père céleste que vous vous souciez de leur bien-être spirituel. Lorsque vous priez pour eux, comme quand vous priez pour vos amis et voisins, vous finirez par les aimer et apprécier le fait d’être là en train de faire des ordonnances pour eux.

Priez aussi pour recevoir des réponses à vos questions ou pour recevoir de la force lorsque vous avez des problèmes. Vers la période où j’ai reçu mes dotations, je souffrais une anxiété sévère et invalidante. Je n’avais jamais eu à faire face à quelque chose comme ça auparavant, et j’étais terrifiée. Je me souviens distinctement de me préparer pour aller au temple une deuxième fois et j’implorais notre Père céleste de m’accorder le réconfort de savoir que je faisais les bons choix dans ma vie et que je pourrai venir à bout de mon anxiété. Lorsque je me suis assise pour faire une deuxième session, j’ai été envahie par la paix la plus douce que j’ai ressentie dans ma vie. Au milieu de tout ce chagrin et de toute cette douleur, j’ai ressenti de la joie. Tout ira bien, n’arrêtait pas de me revenir à l’esprit et je l’ai cru. Il m’a fallu un peu plus de temps pour réellement me sentir bien, mais j’ai reçu ma réponse dans le temple ce jour-là. Depuis ce jour-là, je vais au temple avec un but et une prière dans le cœur – et les deux me font me sentir toujours mieux lorsque je vais au temple.

  1. Faites le nécessaire pour vos besoins physiques avant d’y aller. 

Aller au temple est un engagement, et comme tout autre engagement, il vaut mieux l’accomplir lorsque nous sommes au mieux de nos capacités. Cela signifie que nous devons nous préparer physiquement et spirituellement avant d’y entrer.

Si vous êtes comme moi et que vous avez parfois des maux de tête de temps à autre ou que vous avez d’autres problèmes physiques, préparez-vous avec les médicaments qu’il faut pour ne pas avoir mal pendant une session. Faites en sorte de boire beaucoup d’eau et de manger comme il faut avant d’y aller pour ne pas vous sentir faible lorsque vous y êtes. Essayez de faire de l’exercice (si possible) avant d’y aller pour que votre esprit soit frais et dispos. Même le fait d’aller aux toilettes avant d’assister à une session peut faire une grande différence pour vous aider à rester concentré sur les ordonnances auxquelles vous prenez part. Être en bonne santé physique et préparé à l’avance fera de votre expérience du temple une meilleure expérience et préparera votre esprit à la révélation que notre Père céleste souhaiterait vous donner.

  1. Lisez les Écritures à la fin de votre moment dans le temple.

Il y a de fortes chances pour que, quel que soit le temple où vous alliez, il y ait de nombreux exemplaires des Écritures à disposition, avant de commencer à faire des ordonnances ainsi que lorsque vous avez fini. J’ai lu les Écritures en attendant de commencer une session, et c’est un excellent moyen de passer le temps. Ce que je n’ai pas pensé à faire jusqu’à récemment a été de lire les Écritures après une session. Waouh, c’était une expérience incroyable.

Après avoir fait une ordonnance du temple, notre esprit est naturellement plus réceptif à l’Esprit et aux inspirations qu’avant d’avoir fait une ordonnance. Lorsque nous lisons les Écritures après avoir terminé les ordonnances au lieu de le faire avant, nous les lisons avec une sensibilité spirituelle accrue et une concentration particulière. Le temple est l’un des meilleurs endroits pour pouvoir être spirituellement en harmonie et pour recevoir des révélations, mais trop souvent nous sortons du temple sans même toucher aux Écritures.

Essayez de les lire! Faites attention aux réponses et aux idées qui vous viennent à l’esprit après avoir fait des alliances sacrées. Il se peut que vous receviez l’inspiration dont vous avez besoin dans votre vie simplement en les ouvrant.

  1. Souvenez-vous.

Après mon expérience un peu terne au temple, j’ai discuté avec ma mère de mes sentiments, à quel point j’avais l’impression que c’était long, répétitif, et à quel point je me sentais mal de penser cela. Ce qu’elle m’a répondu m’a donné une bonne leçon d’humilité. Elle a dit, « Rappelle-toi que la personne pour laquelle tu es là pour faire cette oeuvre n’a jamais vécu les ordonnances du temple avant, et elle a attendu encore plus longtemps pour les faire. » C’est une réflexion à la fois vraie et remarquable.

Beaucoup d’entre nous ont pris l’habitude d’aller au temple régulièrement, ce qui est fantastique, mais parfois nous laissons cette expérience devenir quelque chose de banal, que nous faisons tout le temps, comme de se brosser les dents. Nous risquons de devenir de plus en plus complaisants avec notre expérience du temple et des ordonnances, plutôt que d’être heureux d’être là chaque fois que nous y sommes. Lorsque nous nous rappelons que c’est une toute nouvelle expérience pour quelqu’un d’autre, nous pouvons reconnaître la beauté et la puissance du temple, le don remarquable de ces ordonnances, et que d’aller au temple a beaucoup plus avoir avec ce que nous devenons que ce que nous y faisons.

Notre expérience du temple est enrichie lorsque nous nous rappelons toujours de ce que nous avons ressenti la première fois que nous avons fait nos dotations, à quel point les promesses étaient remarquables selon nous, à quel point nous les avons considérées comme importantes et à quel point nous faisions attention, par la suite, de vivre à la hauteur de ces ordonnances. Si nous nous souvenons toujours de ces choses, aller au temple sera toujours gratifiant.

Et, comme ma mère me l’a dit, si nous devenons un peu égoïste avec notre temps et impatient avec notre expérience du temple, parce que nos emplois du temps semblent tout simplement trop chargés, nous devons nous souvenir que certains de nos frères et sœurs ont attendu des dizaines voire des centaines d’années pour que quelqu’un passe deux heures à faire cette oeuvre pour eux. Pendant ces deux heures, l’éternité est accessible pour chacun de nous. Il serait honteux de ne pas reconnaître à quel point cette opportunité est importante.

Un homme réalise une course de 322 km jusqu’au temple SDJ pour un garçon de 4 ans

Un homme réalise une course de 322 km jusqu’au temple SDJ pour un garçon de 4 ans

par Arianne Brown, article publié le 6 janvier 2016 sur deseretnews.com

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Par un matin frisquet, de 7°C, le lendemain de Noël, Wan Ho Kou, de Herriman, et six autres coureurs se sont rassemblés au temple de Draper, en Utah, pour entamer un voyage de 90 km de course à pied jusqu’au temple de Payson, en Utah. Cette distance était la dernière étape d’une course de 322 km reliant 12 temples de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, de Logan à Payson – parcours qu’ils ont accompli pour aider un petit garçon de 4 ans, prénommé Ben.

Il y a quelques mois en arrière, Kou a rencontré les parents de Ben, Kristine et Rob Watterson, lors de deux couses distinctes qu’ils réalisaient à ses côtés. Après avoir parcouru autant de kilomètres avec ce couple, Kou a ressenti un lien unique se créé et il est entré en contact avec eux à travers les réseaux sociaux. Peu de temps après être devenus amis, Kou a remarqué que Kristine Watterson s’exprimait en ligne sur certaines difficultés que traversait son fils.

Kou a fini par apprendre qu’on a  récemment diagnostiqué à Ben une maladie génétique appelée le syndrome de délétion 22q11.2, qui est une suppression d’un petit morceau du chromosome 22. Cette maladie entraîne de nombreux problèmes, notamment des malformations cardiaques et des retards cognitifs – qui ont tous deux affecté Ben.

Par le biais de chaque image et mise à jour publiées sur le net, Kou a su qu’il voulait aider ce petit garçon, mais il ne savait pas comment.

Au début, il priait pour Ben, et il mettait son nom sur la liste de prière du temple lorsque sa femme et lui se rendaient au temple. Et même si Kou avait la foi que ses prières étaient entendues, il voulait faire plus.

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En octobre, il a dédié sa course du marathon de St. George à Ben – ainsi qu’à son fils qui sert une mission pour l’Eglise SDJ en Mongolie – en imprimant leurs deux noms sur sa casquette.

Cependant, c’est sur le chemin de retour de St. George que Kou a eu le sentiment irréfutable de consacrer sa prochaine grande course à Ben. Mais, cette fois-ci, il récolterait de l’argent pour aider cette famille avec leurs factures médicales.

Un peu plus d’un mois plus tard, le 14 novembre, Kou s’est lancé dans un projet qu’il tenait absolument à réaliser, en reliant les 12 temples SDJ qui se trouvent sur la route entre Logan et Payson, en une suite de quatre courses séparées. Il a décidé d’appeler ce parcours « La course du temple pour Ben » et a levé des fonds pour ses efforts.

Kou, qui est habitué à avoir des amis anciens et nouveaux à ses côtés, a adressé une invitation ouverte à la communauté des coureurs pour se joindre à lui. Beaucoup ont répondu à l’appel, couvrant autant de kilomètres que le temps et leur capacité physique le leur permettraient.

Kristine et Rob Watterson ont également prêté leurs jambes de coureurs à la cause de leur fils. Kristine a parcouru un total de 124 km, et Rob 28 km tout au long du trajet des 4 courses.

« Chaque fois que nous atteignions un temple, nous faisions un tour de plus autour du temple en courant », a déclaré Kristine Watterson. « Ça a renforcé ma foi. Je me suis sentie plus proche de mon Sauveur et j’ai ressenti qu’il veillait sur nous pendant tout ce que nous étions en train de traverser ».

Kou a été rejoint par un nouvel ami, Seth Myer, qui a pu participer aux trois premières courses du début à la fin, parcourant ainsi près de 225 km, reliant les temples de Logan, Brigham City, Draper, Oquirrh Mountain, Jordan River et Salt Lake City.

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Myer a décrit les expériences qu’il a vécues, en courant entre ces temples pour Ben, comme étant très spirituelles.

« Je considère la course comme une longue prière », a déclaré Myer. « Mais courir jusqu’aux temples avec Wan a élevé cela à un tout nouveau niveau, lorsque chaque matin Wan faisait appel à quelqu’un pour faire une prière avant de commencer la course, afin de la consacrer à Ben. Grâce à ces courses, j’ai pu penser davantage à Dieu et à ma foi ».

Myer a décrit un détail en plus qui faisait de chaque course jusqu’au temple un événement tellement spécial.

« Pour préparer chaque course, Wan écrivait une liste de noms, comportant également celui de Ben, puis il la pliait en forme de temple – un peu comme un origami. Il apportait cette liste à chaque temple, puis la remettait à un travailleur du temple pour qu’elle soit ajoutée à la liste de prière du temple ».

Kristine et Rob Watterson ont ressenti les effets des prières offertes en leur faveur, lorsque Ben a eu une chirurgie cardiaque quelques jours seulement après la course jusqu’au premier temple.

« Lorsque Ben a dû aller en salle de chirurgie, il y avait une grande chance pour qu’il ait besoin d’une opération à cœur ouvert », a expliqué Kristine. « Au lieu de cela, lorsque nous l’avons amené, les médecins ont vu que le trou de 20 mm entre ses deux oreillettes était bien centré, ce qui leur a permis d’opérer son cœur à l’aide d’un cathéter. L’opération n’aurait pas pu mieux se passer. »

Kristine a continué en exprimant sa gratitude envers Kou.

« Wan a dû surmonter de nombreux moments de souffrance physique pour réaliser ce but. Il y a eu le froid extrême, de longues distances et d’autres aspects désagréables. Je l’ai vu tenir bon malgré tout cela, avec détermination et un sourire », a-t-elle dit. « Grâce à cela, j’ai ressenti de l’espoir pour Benjamin et d’autres enfants comme lui qui doivent traverser de nombreuses difficultés physiques et mentales juste pour être «normaux». Wan nous a démontré que des choses difficiles sont une bénédiction et un privilège.

Robert Watterson a également trouvé cette expérience enrichissante.

« Tout a commencé avec Wan et Ben, mais lorsque j’ai couru et rencontré de nouvelles personnes, je me suis rendu compte que nous retirions tous quelque chose de différent de cette expérience », a-t-il dit. « Cela m’a aidé à me rappeler que, malgré la négativité qui semble si courante tout autour de nous, il y a encore des personnes vraiment très bonnes dans ce monde. »

« Ben est l’un des garçons les plus adorables que j’ai rencontré », a déclaré Kou. « En arrivant au temple de Provo, 50 km avaient été parcouru, et Ben, son père et huit autres coureurs nous y attendaient avec patience. Au moment où j’ai vu Ben, je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes de joie. Je lui ai dit : « On fait ça pour toi, mon pote. » Il m’a souri. Je crois qu’on se comprend mutuellement à travers le coeur. J’ai pu voir dans ses yeux qu’il était reconnaissant pour ce que nous faisions pour lui. »

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Kou, les Wattersons et de nombreux autres coureurs qui les ont rejoints le long du chemin ont atteint le temple de Payson, en Utah, aux environs de 21h30 le 26 décembre, achevant ainsi un total de 322 kilomètres.

« Nous sommes arrivés au Temple de Payson à 21h30, par un grand froid de 10 degrés, et pourtant il y avait là des amis en train de nous attendre et de nous encourager. J’étais totalement bouche bée », a déclaré Kou. « Nous avons fait un tour d’honneur autour du temple et nous nous sommes séparés avec de la gratitude dans le cœur. Cette dernière étape était la course la plus dure, la plus froide et la plus longue, mais la plus amusante de toutes. J’espère que cette course va aider Ben et d’autres enfants comme lui à avoir une bonne vie. »

Un compte GoFundMe a été mis en place en faveur de Ben.

5  conseils pour aider les enfants à mettre en oeuvre leurs bonnes résolutions (et vous aussi)

5  conseils pour aider les enfants à mettre en oeuvre leurs bonnes résolutions (et vous aussi)

Article  publié sur lds.net

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Photos via lds.net

De nombreuses familles profitent de la nouvelle année pour examiner leurs accomplissements, se réinvestir dans leurs projets et se fixer de nouveaux buts. Mais les enfants qui se fixent constamment des buts, puis échouent à les réaliser se découragent et ont moins le désir de continuer à se fixer de nouveaux buts. De ce fait, tandis que vous souhaiteriez tenir vos bonnes résolutions, il est crucial que vos enfants tiennent aussi leurs bonnes résolutions.

Les recherches démontrent constamment que les enfants dont les parents s’engagent envers eux, en ce qui concerne leurs buts, ont plus de chances d’atteindre leurs objectifs. Alors, vous êtes tombé sur le bon article pour bien commencer.

Et devinez quoi? Les étapes qui aident les enfants à atteindre leurs buts vous aideront vous aussi! Alors rassemblez-vous tous ensemble en famille et faites de vos bonnes résolutions de cette nouvelle année une réalité.

 

1) Inspirer les enfants à se fixer des buts

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Si nous voulons que nos enfants se fixent des buts, nous devrions commencer par nous fixer et atteindre nos propres buts.

Se fixer des buts n’est pas quelque chose de naturel chez tous les enfants. Et même les enfants qui se fixent naturellement des buts ont besoin d’un bon exemple.

Fixez-vous des buts que vos enfants peuvent vous voir atteindre et parlez avec eux de vos efforts.

Faites remarquer à vos enfants quels sont les moments où ils s’étaient fixé des buts dans leur vie. Parlez avec eux de tout ce qu’ils souhaitent, puis trouvez quelque chose à atteindre qui puisse être présenté comme un but. Faites remarquer à vos enfants ces exemples pour qu’ils comprennent qu’ils bénéficient déjà là d’un cadre moins formel pour se fixer des buts.

Même si vous ne distinguez pas quelque chose comme cela dans leurs paroles, écoutez les souhaits et les espoirs de vos enfants. Ceux-ci devraient être leur point de départ au moment où il est temps de se fixer des buts. Expliquez-leur que de se fixer des buts, c’est le moyen de parvenir à ces choses qu’ils souhaitent atteindre.

Que faire avec un enfant qui ne veut rien accomplir? Pour être honnête, je ne suis pas sûr qu’un tel enfant existe. Ce qui agace de nombreux parents sont les enfants qui veulent jouer aux jeux vidéo. Pourtant, ceux qui restent scotchés à leurs jeux vidéo sont souvent très axés sur l’accomplissement, et deviennent accros aux récompenses instantanées et à la gratification produites par ces jeux.

Leonard Sax, un psychologue familial proéminent, suggère dans son livre «Garçons à la dérive» que les parents qui ont des enfants qui jouent trop aux jeux vidéo devraient les aider à trouver des buts ayant une application potentielle au monde réel ressemblant à ce qui leur plait dans leurs jeux vidéo.

 

2) Se fixer des buts significatifs

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Nous devons nous fixer des buts qui viennent de nos propres centres d’intérêts et principes de valeurs.

Résistez à la tentation de choisir des buts pour vos enfants. Les études ont constamment démontré que les enfants sont beaucoup plus enclins à atteindre des objectifs et à le faire avec joie lorsqu’ils se fixent eux-mêmes leurs propres buts.

Cela ne signifie pas que vous ne devriez pas être impliqué. Mais votre rôle est de soutenir, structurer et développer le but tandis que le rôle de votre enfant est de lancer l’idée.

Si votre enfant a du mal à trouver des buts significatifs, suggérez-lui les souhaits que vous l’avez entendu exprimer.

Pour les enfants, concentrez-vous d’abord sur les buts où ils essaient d’acquérir un nouveau comportement, une nouvelle compétence ou d’accomplir quelque chose, plutôt que des buts basés sur l’arrêt d’un comportement indésirable, comme le Sauveur l’a enseigné dans la parabole de la maison vide (Matthieu 12 :43-45).

Détournez vos enfants des buts qui émanent de la pression sociale ou des attentes extérieures. Les buts les plus efficaces sont ceux qui reflètent les intérêts et les valeurs personnels.

Bien que les souhaits soient un point de départ important, pour qu’ils deviennent des buts ils doivent aussi être spécifiques, mesurables et avoir des dates buttoirs. Il doit y avoir un moment où vos enfants peuvent sans ambiguïté savoir qu’ils ont réussi à atteindre leurs buts.

 

3) Créer un plan de buts

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La planification fait souvent la différence la plus significative dans la réussite d’un but.

Dans une étude historique de 1999, le psychologue Peter Gollwitzer a constaté que la structure joue un rôle essentiel si l’on veut mener à bien une tâche.

Evitez de vous fixer trop de buts à la fois. Si vous avez une douzaine de buts que vous voulez atteindre, choisissez-en quelques-uns que vous voulez atteindre pour la nouvelle année. Puis, quelques mois plus tard, vous pouvez vous atteler à certains autres.

Evitez aussi de vous fixer des buts contradictoires. Cela peut sembler évident, mais si vous vous fixez le but de manger plus sainement et de dépenser moins d’argent au supermarché, vous allez rapidement devoir choisir l’un à la place de l’autre.

Un but devrait être divisé en étapes. Chaque étape devrait être plus que juste une petite partie de votre but, cependant, elle devrait être une action. Si votre but est de perdre cinq kilos, par exemple, l’étape pour votre première semaine n’est pas de perdre un kilo, mais de commencer à faire des exercices de cardio. Les buts intermédiaires peuvent être bénéfiques, selon le type d’objectif que vous avez, mais ne doivent pas être confondus avec des étapes d’action.

Il est bénéfique en particulier pour les enfants d’associer un comportement quotidien à l’atteinte d’un objectif. L’action quotidienne entraîne la prise de conscience et la discipline nécessaires pour atteindre ses buts.

Faites en sorte d’avoir des opportunités avant d’arriver à la date buttoir pour évaluer les progrès et changer de plans si c’est nécessaire.

Le fait de ne pas planifier torpille de nombreuses personnes qui pourraient se fixent des buts; faites en sorte de ne pas tomber dans le même piège.

 

4) Motiver de façon positive

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Lorsque les enfants sentent qu’ils réussissent, ils réussissent

Peu importe à quel point nos buts sont personnels ou bien planifiés, si nous ne sommes pas motivés pour les atteindre, nous n’y arriverons pas. Donc, une fois que vous avez commencé de faire les efforts pour atteindre le but, considérez-vous avant tout comme un facteur de motivation.

Restez entièrement impliqué, car le fait d’avoir quelqu’un auprès de qui on peut rendre des comptes par rapport à nos buts, est un facteur de motivation très efficace. Les parents jouent ce rôle à la perfection.

Un professeur d’université, Joachim C. Brunstein, a demandé à quatre-vingt-huit de ses élèves de lui donner la liste de leurs buts pour le semestre. Il a ensuite fait le point avec eux tout au long du semestre pour mieux comprendre les facteurs qui les ont aidés à atteindre leurs objectifs.

Le professeur Brunstein a constaté que lorsque les gens pensent qu’ils progressent en direction de leur but, alors ils sont plus à même d’atteindre leur objectif, peu importe si oui ou non ils se rapprochaient effectivement de leur but.

Pensez à aider vos enfants à structurer leurs objectifs d’une manière telle qu’ils auront la possibilité de percevoir leur progression tout au long du chemin.

Par exemple, si le but de votre enfant est d’améliorer sa frappe au base-ball avant la fin de la saison, et qu’ils s’entrainent tous les jours, alors ils verront une amélioration progressive pendant leur entrainement chaque semaine, les encourageant ainsi à poursuivre en direction de leur but.

Aussi, faites attention lorsque vous parlez avec vos enfants de leurs objectifs de vous concentrer sur les progrès qu’ils font, étant donné que c’est ce qui les motivera à faire tous les autres ajustements qu’ils doivent faire.

Le professeur Brunstein a constaté que ceux qui ont commencé à croire qu’ils n’atteindraient pas leur but ne l’ont pas atteint, indépendamment des progrès qu’ils avaient faits jusque-là. Ainsi, bien qu’il puisse être difficile pour un enfant qui a du mal avec ses buts, avoir une attitude positive est souvent la meilleure chose que nous puissions faire pour nos enfants.

 

5) Se fixer encore des buts

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Réaliser nos buts nous fait nous sentir tellement bien que nous voulons nous en fixer un peu plus.

Le professeur Brunstein a constaté que lorsque nous atteignons nos objectifs, nous avons un sentiment de bien-être qui nous motive à nous fixer davantage de buts. Atteindre et se fixer des buts devient alors une dynamique réciproque qui se renforce d’elle-même.

Parfois, il arrive que nous n’atteignions pas nos buts, et il en va de même pour nos enfants. Cela peut être une occasion importante pour réévaluer nos priorités et définir de nouvelles pistes d’action. Tout comme atteindre nos objectifs, les manquer peut nous apprendre quelque chose sur nos points forts. Donc, n’essayer pas de formuler chaque échec comme étant un succès. L’échec peut devenir une leçon importante.

Mais cette leçon ne fonctionne pas, si nous ne nous relevons pas et n’essayons pas de nouveau. Les études scientifiques ont démontré que les enfants qui ne parviennent pas à atteindre leur objectif, mais qui se sont quand même fixé un autre but par la suite sont plus à même d’atteindre leur deuxième but. Et si vous ne parvenez pas tout à fait à atteindre l’objectif numéro deux, ne vous inquiétez pas, vous aurez encore plus de chance d’atteindre le troisième objectif. Et le cycle continue.

Et bien sûr, une fois qu’un enfant accomplit son but, cette récompense intrinsèque l’encourage à se fixer d’autres buts.

Continuer à se fixer des buts, même si l’on est confronté à l’échec, peut alors être l’une des leçons les plus importantes que l’on puisse enseigner à nos enfants en ce qui concerne les objectifs.

Quelles bonnes résolutions avez-vous choisi avec vos enfants pour cette nouvelle année? Comment travaillez-vous pour les réaliser? Dites-le nous dans les commentaires.

Le Temple : un lieu de paix et de bonheur

Le Temple : un lieu de paix et de bonheur

Le Temple : un lieu de paix et de bonheur

Le temple est une bénédiction pour toutes les personnes qui habitent sur terre

 

Pour continuer sur notre série de témoignages au sujet du temple, nous avons demandé à un membre de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours de partager sa vision des choses à propos du temple. Franz Gaag est membre de l’Eglise depuis de nombreuses années et il se rend régulièrement au temple. Nous lui avons demandé ce qu’est le temple pour lui et ce que lui apporte d’aller fréquemment dans ce lieu sacré.

Qu’est-ce qu’un temple ?

Le temple est une bénédiction pour toutes les personnes qui habitent sur terre. Notre Père céleste a toujours révélé à ses prophètes qu’il fallait qu’il y ait des temples sur terre. Alors ça a commencé avec Adam et ça a continué avec tous les autres prophètes : Abraham, Moïse, etc. Chaque fois qu’il y avait un prophète vivant sur terre, il y avait aussi des temples.

Les temples sont directement liés aux ordonnances de l’Eglise, à la doctrine et aux commandements que notre Père céleste nous enseigne et nous invite à suivre. Le temple est une invitation aux membres de l’Eglise – et par extension, au monde entier – d’accomplir les ordonnances que notre Père céleste nous offre sur terre. Le baptême, recevoir le don du Saint-Esprit, recevoir la Prêtrise, être marié pour le temps et pour toute l’éternité, toutes ces choses sont des ordonnance qui sont rendues disponibles par notre Père céleste sur terre et qui peuvent être accomplies dans les temples. Mais pour qu’il y ait un temple, justement, il faut que la Prêtrise rétablie se trouve sur terre. Il faut un prophète vivant qui détienne toutes les clés de la Prêtrise et, de ce fait, les temples sont le résultat d’un prophète vivant sur terre.

C’est pour cela que les temples représentent l’offre que notre Père céleste nous donne pour recevoir toutes les ordonnances possibles et aussi être « scellés » – ce qui veut dire que notre mariage dure éternellement, même après la mort. Les enfants peuvent aussi être scellés à leurs parents et ainsi ils forment des familles éternelles. C’est ça l’œuvre du temple et ce n’est que dans ce lieu qu’on peut accomplir cela.

Que représente le temple pour vous ?

Pour moi, personnellement, c’est extrêmement important. Ça fait partie des choses les plus importantes.

Tout d’abord, j’aime beaucoup mon épouse, je me sens béni de l’avoir rencontrée quand j’étais jeune. Ca a toujours été notre désir d’être ensemble pour le temps et pour l’éternité, de ne jamais devoir nous quitter. Bien sûr, la mort va nous séparer, tout du moins temporairement. Il est très probable que l’un de nous va mourir avant l’autre, mais après la mort, nous serons réunis de nouveau.

Il est aussi important pour nous que les enfants que nous avons reçus dans notre foyer soient scellés à nous et que nous soyons scellés à eux, parce que ça veut dire que nous serons tous ensemble après cette vie, ainsi qu’avec leur famille et leur postérité qu’ils auront eues avant de mourir. Aujourd’hui nous avons 11 petits-enfants et pour nous c’est une grande joie, une grande bénédiction et un grand réconfort de savoir qu’eux aussi, de même que les époux et épouses de nos enfants, seront scellés à nous pour le temps et pour l’éternité et donc que nous serons ensemble aussi après la mort.

Le prophète Elie a rétabli des clés de la prêtrise et ainsi, il est devenu responsable d’une partie de l’œuvre du temple. Il a déclaré que « le cœur des pères va se tourner vers les enfants et le coeur des enfants va se tourner vers les pères » (Malachie 4:5-6). Le mot « pères » veut dire « les parents », selon le langage de l’Ancien Testament. Et ça inclue : « pères et mères ». Et cela, c’est une expérience qu’on peut vivre sur terre aujourd’hui, lorsqu’on s’occupe de nos ancêtres et qu’on s’occupe aussi de leurs descendants, à travers nos efforts pour nous préparer à être scellés au temple, les cœurs des parents se tournent littéralement vers celui des enfants et vice-versa. C’est un sentiment concret, réel, qu’on peut ressentir quand on recherche ses ancêtres et qu’on cherche à faire l’œuvre du temple.

Et là, de nouveau, c’est une grande source de joie, de bénédictions et de bonheur de s’engager dans cette œuvre d’histoire familiale – de trouver nos ancêtres et d’être liés à eux à travers les ordonnances du temple. Personnellement, je suis très heureux de pouvoir vivre sur terre à une époque où il y a toutes ces occasions et ces possibilités qui sont à notre disposition pour accomplir cela.

Par exemple, en Suisse, le temple de Zollikofen est à 1h30 de distance depuis ici. Et en Europe, les gens ont à leur disponibilité les temples de Francfort et de Freiberg, en Allemagne, ainsi que le temple de La Haye, aux Pays-Bas. Il y a le temple de Madrid et celui de Londres, et nous attendons avec beaucoup d’impatience l’ouverture du temple de Paris et aussi celui de Rome. Je me rappelle que lorsque le temple de Suisse a été rénové, nous devions nous déplacer à Francfort pour aller au temple (à presque 600 km de distance, N.d.l.r). Quand j’étais petit garçon, j’habitais à Francfort et j’ai été scellé à mes parents et à mes frères et sœurs dans le temple de Suisse, alors j’ai fait plusieurs fois ce trajet, et on avait l’habitude de le faire. Mais avec les années, l’Eglise s’agrandit. Il y a de plus en plus de membres qui ont besoin de ces bénédictions du temple, qui désirent, qui recherchent ces bénédictions du temple, alors le nombre de temples grandit avec une rapidité étonnante. Et c’est magnifique de voir ça aujourd’hui. Il y a bien sûr d’autres temples : celui de Preston, de Copenhague, de Stockholm, etc. Il y en a un dans presque tous les pays d’Europe Occidentale, aujourd’hui, et c’est tout simplement magnifique de voir ça.

Avec quelle fréquence vous rendez-vous au temple ?

Ma femme et moi allons au temple au moins une fois par mois, parfois plus. Je voyage beaucoup, pour mon travail, et je vais au temple aussi quand j’ai des soirées libres ou des moments de libre pendant la journée et que je me trouve dans une ville où il y a un temple. En principe, il y en a un dans presque toutes les grandes villes, à travers le monde. Donc je vais aussi au temple pendant ces déplacements. Mais avec mon épouse et avec ma famille, on va au temple au moins une fois par mois.

Que vous apporte le fait d’aller régulièrement au temple ?

Le temple, comme je l’ai expliqué tout à l’heure, ce sont les ordonnances qu’on y fait pour nos ancêtres qui sont importantes, mais en faisant ces ordonnances, le Seigneur nous donne l’occasion d’entrer dans Sa maison. Le temple, c’est la Maison du Seigneur. C’est ce qui est inscrit en grandes lettres devant la porte de chaque temple : « La Maison du Seigneur ». Et c’est véritablement ça, littéralement.

JesusChristUnlimitedTalkQuoteMCQuand on entre dans le temple, on se sent chez soi, dans le sens de : « chez notre Père céleste », en la présence de Dieu et de Son Fils, et on ressent une forte spiritualité. Et quand on se sent surcharger par les soucis, les problèmes et les difficultés, dans le temple c’est le moment de prier, de méditer et de présenter au Seigneur nos soucis et nos préoccupations. Grâce à l’esprit qui règne dans le temple on reçoit du soulagement, du soutien, de l’encouragement et personnellement, très, très souvent, j’ai eu des inspirations ou des révélations personnelles qui m’ont aidé à prendre de meilleures décisions, à savoir dans quelle direction il fallait aller.

Notre Père céleste fait tout par invitation, il ne nous force à rien. Et il nous invite seulement à prendre part à davantage de chose qu’Il cherche à nous offrir. Alors il nous invite à venir dans Sa maison, au temple, le plus souvent possible. Et il nous donne des réponses quand nous Lui demandons quelque chose. Le temple est un lieu sacré pour cela.

C’est un lieu vraiment serein, plein de spiritualité, de joie, de réconfort et de pureté. Et c’est aussi pour ça qu’il faut se préparer pour aller au temple. Pour pouvoir bénéficier de cet esprit, pour pouvoir le ressentir, il faut être en accord avec cet esprit. C’est pour ça que notre Père céleste nous demande d’être préparé et d’être fidèle à certains commandements de base, que tout le monde peut respecter. Par exemple, d’avoir accepté le baptême, d’avoir fait des promesses qu’on va suivre Son Fils Jésus-Christ et qu’on va suivre Ses instructions, qu’on va faire tous les efforts possibles pour être justes. Et c’est ça qui nous qualifie pour entrer au temple et pour ressentir cet esprit qui règne dans le temple, parce que c’est vraiment un lieu saint, pur, rempli de paix et de bonheur.

Comment le temple est-il perçu ?

Partout dans le monde où il y a un temple qui s’est construit, il y a éventuellement eu au moins une hésitation, au départ, de la part des gens qui habitaient autour et qui ne connaissent pas le principe ou la nature du temple. Mais dans chaque cas, après un moment, les personnes qui ont habité dans la proximité d’un temple sont devenues enthousiastes et très favorables à cet endroit. Et ce, sans exception. Il n’y a vraiment rien de négatif par rapport à ce lieu. Au contraire, c’est une bénédiction qui se ressent. On ne peut pas le mesurer avec une règle ou avec un poids – avec une mesure traditionnelle – mais il y a toujours un dégagement de positivité, d’énergie positive, autour de ce lieu qui est apprécié par tout le monde.

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Temple de Francfort – Allemagne

J’ai grandi à Francfort et je me rappelle qu’avant que le temple de Francfort ne soit construit, il y avait pas mal d’oppositions autour de la construction du temple de Francfort – Friedrichsdorf, au fait, il se trouve à Friedrichsdorf, c’est dans la banlieue de Francfort. Et il y avait des spécifications pour sa construction : que la tour du temple ne soit pas plus haute que la tour de l’église catholique d’à côté, etc., il y avait beaucoup de restrictions et beaucoup d’hésitations de la part du voisinage. Aujourd’hui, le temple de Friedrichsdorf est fermé pour des rénovations. Et chaque proposition de travaux qui vont être réalisés pendant cette rénovation ont été soutenus à 100%, sans opposition et sans abstention, en faveur de ces travaux. Toute la communauté de Friedrichsdorf, à l’unanimité, apprécie la présence des membres de l’Eglise dans leur ville. Et on peut rechercher ça où on veut, dès qu’un temple est établi pendant quelques années à un endroit, l’acceptation se fait à 100%. Donc c’est vraiment une manifestation de fraternité, tout le monde se sent lié au temple.

Le temple suisse est le premier temple à avoir été construit en Europe continental. En réalité, c’est le premier temple construit en-dehors de l’Amérique du Nord et il y avait un peu d’opposition, à l’époque, vis-à-vis de la construction de ce temple. Cette opposition s’est manifestée dans le sens où il était difficile de trouver un terrain. Les gens n’étaient pas nécessairement prêts à vendre des terrains à l’Eglise. Mais une fois que le terrain a été identifié et acheté par l’Eglise, il n’y a plus eu vraiment d’opposition, mais ils ne voulaient quand même pas nécessairement avoir un temple dans leur commune, c’est pour ça que c’était difficile de trouver un terrain.

Mais lorsque le temple suisse a été rénové, il y a quelques années en arrière, puisqu’il était devenu trop petit pour la quantité de personnes qui y allait, il était prévu par l’Eglise de carrément rasé le bâtiment et de reconstruire à neuf. Mais là, il y a eu de l’opposition, parce que ce temple, ce bâtiment est devenu un monument local et les gens ne voulaient pas ne plus avoir ce bâtiment dans leur région. Alors l’Eglise a dû garder les murs extérieurs et a complètement refait l’intérieur avec plus d’étages que ce qu’il y avait avant et plus de salles qu’avant, mais en gardant le volume extérieur qui existait déjà.

Je trouve ça intéressant que, au début, les communes ne voulaient pas avoir l’Eglise dans leur territoire et maintenant elles ne veulent plus qu’il parte. Il doit rester. Et ça, c’est aussi une manière de voir la confirmation et la bienvenue de la part des gens qui ne sont pas membres de notre église mais qui apprécient profondément la présence du temple dans leur voisinage.